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 Dossier N°1 - Avril-Mai 2022

Adoucir l’eau… et ouvrir le marché de l’eau de boisson


Edito

« Le traitement d’eau : un métier à s’approprier »

FP79 Edito Patrick ScellesL’eau du robinet est un véritable enjeu sanitaire et son traitement est un métier à part entière. Les entreprises qui entretiennent ces connaissances et ce savoir-faire ont à charge de répondre à une demande précise des consommateurs et doivent s’assurer du bon fonctionnement des équipements, tout au long du cycle de vie.
La période que nous traversons actuellement ne fait qu’accentuer l’appétence des utilisateurs pour une eau sans calcaire afin de protéger les équipements d’un vieillissement prématuré, mais aussi et surtout pour une eau de boisson de qualité élevée. Les périodes de confinement et de télétravail ont recentré chacun d’entre nous sur le niveau de confort et de service de notre habitat, tandis que notre sensibilité écologique prend conscience des dégâts causés par les plastiques à usage unique, les fameuses bouteilles d’eau. Sans compter l’attention croissante portée à notre environnement, à l’eau que l’on boit, ainsi qu’à l’air que nous respirons. Adoucissement de l’eau et qualité de l’eau de boisson apparaissent donc comme deux sujets de plus en plus liés.
De leur côté, les lieux de restauration proposent de plus en plus souvent de l’eau filtrée issue du réseau de distribution. Là encore, la prise de conscience fait évoluer les habitudes.
Afin de donner à nos adhérents une visibilité accrue, notre formation « traiteur d’eau » donne lieu depuis près d’un an à un label témoignant de leur qualification.
Notre label « traiteur d’eau » est attribué au terme d’une formation gratuite, composée de cinq sessions d’une heure et demie dispensées en visioconférence et après signature de notre charte de déontologie. Actuellement, la demande est forte. La formation est accessible aux installateurs des secteurs chauffage/sanitaire. Cela correspond pour eux à une montée en compétences inéluctable pour répondre à une demande croissante. Formation, label, accompagnement de l’entreprise par l’UAE et via un parrainage d’un autre membre pendant trois ans sont d’excellentes clés pour démarrer sur ce marché ou pour réellement développer son activité dans le traitement de l’eau.
Au sein de l’UAE, nous travaillons en commissions, notamment pour dresser des avis techniques à l’attention de nos adhérents. Ces notes explicatives abordent les différentes technologies et dressent de façon factuelle les recommandations, avantages, limites et inconvénients des technologies d’adoucissement et de filtration de l’eau.
Par ailleurs, l’un de nos projets en cours consiste en une étude menée avec le CSTB ayant pour objectif de démontrer l’intérêt, à la fois écologique et économique, de l’adoucisseur d’eau dans une installation domestique. Accroissement de la durée de vie des appareils et des réseaux de distribution, mais aussi réduction de l’usage des produits ménagers en sont les leviers. Reconnue comme interlocutrice des pouvoirs publics, l’UAE est au service d’une profession en plein essor.

Patrick Scelles, président de l’UAE (1)

1 – Créée en 1969, l’Union française des professionnels du traitement de l’eau (UAE) regroupe actuellement une centaine d’adhérents, du fabricant au revendeur, en passant par les grossistes. Inscrits dans une filière du traitement de l’eau, ces professionnels de toutes tailles représentent environ 70 % du marché français. Se voulant la représentation exemplaire de la profession, depuis son origine, l’UAE place le professionnalisme de ses adhérents et le respect du consommateur au cœur de sa démarche.


Adoucir l’eau… et ouvrir le marché de l’eau de boisson

On le sait : adoucir l’eau permet de protéger les équipements contre les méfaits des dépôts de calcaire. Plus récemment, les confinements successifs nous ont amenés à porter un regard différent sur notre habitat et notre mode de vie. La question de l’environnement ajoute à cela une prise de conscience de la qualité de ce qui nous est indispensable : l’alimentation et l’eau que nous buvons. Derrière chaque adoucisseur se cache certainement le besoin d’une eau de qualité, et surtout pas en bouteilles en plastique !

FP79 DOSSIER AQUABIONLes technologies pour adoucir l’eau, avec ou sans élimination du calcaire, pénètrent chaque année un peu plus le marché. Mais se développe surtout un marché parallèle : celui de l’eau de boisson. Les fabricants d’adoucisseurs l’ont compris et proposent de plus en plus souvent des solutions groupées incluant les deux fonctions : adoucir en entrée de réseau et ultra-filtrer au point de puisage. Ce marché est à la portée des installateurs qui sauront se former à la chimie de l’eau rapportée aux besoins de chaque client.

Aquabion : le calcaire ne s’incruste plus
« Présente en France depuis quinze ans, l’entreprise fête aussi cette année ses 30 ans d’existence », lance Cyrille Gerhardt, directeur général de la filiale France/Benelux. Le brevet Aquabion ? La création de turbulences en entrée et en sortie du composant. Le tout sans placer de pré-filtre et sans avoir besoin de démonter l’appareil pour le changer de sens régulièrement. Certes, le système Aquabion n’élimine pas le calcaire, qui reste en suspension dans l’eau. Cela l’empêche de s’incruster sur les parois et sur les éléments chauffants, ce qui prolonge la durée de vie des appareils. Le composant à disposer sur la tuyauterie d’arrivée d’eau inclut une anode zinc sacrificielle qu’il convient de remplacer au bout de sept à neuf ans sur les équipements les plus gros (DN50 à DN500), les systèmes domestiques sont quant à eux remplacés entièrement lorsque l’anode ne joue plus son rôle.
« Aujourd’hui, nous avons accentué le conseil et l’accompagnement : nos partenaires du négoce et de l’installation suivent des formations. Ensuite, nous validons avec nos installateurs agréés que le dimensionnement est adapté au besoin. »
Pour chaque appareil vendu, le bureau d’études Aquabion vérifie l’adéquation entre le modèle choisi et le débit et la consommation réels du site où il sera installé. « Et si notre technologie n’est pas adaptée aux besoins, nous n’hésitons pas à orienter le client vers une autre solution disponible sur le marché ! »
En 2020, Aquabion a été le premier fabricant de solutions écologiques et alternatives aux adoucisseurs utilisant des sels, à intégrer le pôle habitat de la FFB.

FP79 Dossier AYORAyor (Merkur) : des solutions en phase avec l’environnement
Présent en France avec plusieurs sites industriels, le groupe Ayor a récemment réalisé de lourds investissements sur son site Ayor Water Care de Rousset (Bouches-du-Rhône) où sont fabriquées plus d’un million de cartouches bobinées par an. « En lien avec notre département R&D à Périgueux (Dordogne), nous avons augmenté les capacités de production avec dix lignes supplémentaires, en plus des trois lignes initiales, explique Ludivine Viale, responsable marketing et communication du groupe Ayor. La fabrication de produits réalisés à l’étranger a été rapatriée. Nous avons aussi amélioré d’autres points : l’usine est moins polluante et consomme moins d’énergie ! »
Parmi les dernières innovations Merkur, se trouve un adoucisseur 100 % solaire avec bac à sel et régénération à contre-courant. Ecosol est doté d’un capteur photovoltaïque disposé en extérieur (ou derrière une fenêtre bien exposée) et d’un bac de 12 ou 15 litres ; il permet un usage domestique en totale autonomie énergétique, car il n’a pas besoin d’être relié au réseau électrique : quatre piles nickel-hydrure métallique AA se rechargent grâce à l’énergie solaire. « Nous l’avons co-développé avec nos partenaires installateurs. »
Ayor introduit aussi de nouveaux produits dans une ligne stratégique RSEE. Il s’agit par exemple d’un système de filtration d’eau Duplex ne comportant aucune matière pouvant contenir du plomb, notamment au travers du laiton. Toutes les pièces sont réalisées en plastique. Et demain ? « Nous envisageons de proposer des systèmes capables de détecter les fuites d’eau... »

FP79 Dossier BWTBWT loue la Best Water Box
En avril dernier, BWT a lancé en distribution professionnelle Best Water Box, une station de traitement d’eau complète pour application domestique. « Une seule référence permet aux installateurs de proposer à leur client une pré-filtration juste après le compteur d’eau, un adoucisseur et un set de filtration d’eau à placer sous évier juste avant le point de puisage. La pré-filtration constitue la base de tout traitement d’eau, afin de retenir les particules et les impuretés de 5 à 90 microns pouvant endommager les circulateurs ou les robinets. Au global, nous protégeons l’installation et le consommateur, souligne Nicolas Marion, directeur commercial pour les métiers du bâtiment. Les installateurs n’ont pas forcément le réflexe de parler à leurs clients de la qualité de l’eau de boisson. Nous voulons justement les amener sur ce marché. »
La grande nouveauté tient aussi au fait que BWT propose Best Water Box à la vente, mais aussi à la location pour 49 € TTC par mois. « Ce montant est payé par l’utilisateur à BWT. Nous rémunérons alors forfaitairement l’installateur pour la pose. L’apporteur d’affaire, installateur ou distributeur est aussi rémunéré pour cela. La rémunération des distributeurs, consiste en des points ensuite convertis en matériel. Nous comptons fortement sur nos partenaires de la distribution pour promouvoir cette offre au travers de leurs salles d’exposition... Avantage de la location et de la maîtrise du cycle de vie : nous savons que 100 % des équipements seront recyclés. Et en plus, cela facilite le financement. »
En mars dernier, 85 % des 300 partenaires installateurs réunis par BWT ont prononcé un avis favorable à ce nouveau schéma.
Et Nicolas Marion de conclure : « Le lien permanent avec les clients va nous obliger à être attentifs à la satisfaction. C’est là une belle opportunité de nous améliorer ! »

FP79 Dossier ECOWATEREcowater : la pose rapide
Avec son réseau de stations techniques agréées, Ecowater propose aux installateurs un support technique pour toute mise en route d’adoucisseur. « Nos prestataires techniques accompagnent le consommateur final pendant toute la durée de vie de l’appareil. Ils réalisent plus de 10 000 interventions par an », précise Marianne Capelle, responsable marketing.
« Depuis la crise sanitaire, les Français sont de plus en plus sensibles à la qualité d’eau délivrée au robinet. Pour cela, Ecowater propose l’Hybrid+ sous la marque North Star. Un seul et unique appareil traite le calcaire et élimine les substances altérant le goût et la qualité de l’eau potable. Avec sa double filtration intégrée avec du charbon actif, cet adoucisseur monobloc offre une eau saine et sans calcaire.
Pour Ecowater, une fois l’adoucisseur installé, il est oublié : grâce au bac à sel dit “sec” associé à un algorithme spécifique, le fabricant a mis au point des adoucisseurs qui consomment 25 % de sel en moins qu’un système conventionnel. »
Nos adoucisseurs North Star sont disponibles en gamme classique ou en Gamme +. »
Cette gamme “Plus” inclus tous les accessoires nécessaires à une installation rapide de l’adoucisseur : un kit by-pass, deux flexibles de raccordement et un kit de préfiltration. Et en un simple clic chaque branchement est réalisé grâce aux accessoires Clip Style. »

FP79 Dossier EDYAEdya : une alternative à l’adoucisseur
Parmi les solutions d’adoucissement sans sel et sans entretien, il existe Edya Calc’. Basée à Beynost, près de Lyon, Edya est constitué d’une équipe de six personnes. « À l’origine, en 2005, il s’agissait de mettre au point une technologie alternative à l’adoucisseur, tout en facilitant le dimensionnement et en répondant aux installations ayant un débit variable au cours du temps. Les systèmes équivalents qui existaient à l’époque posaient des problèmes de mise en œuvre et n’étaient pas bien compris. Nous avons donc créé une solution antitartre par cavitation qui répond à nos souhaits », explique Corinne Bertossa, présidente.
Le principe d’Edya Calc’ ? L’eau présente peu de liaisons hydrogène. De fait, des liaisons se créent avec le calcaire qu’elle contient et ce calcaire devient incrustant. En traversant Edya Calc’, l’eau entre dans une phase de cavitation, ce qui augmente le nombre de ses liaisons hydrogènes. Par conséquent, il y a moins de liaisons avec le calcaire et ce dernier ne s’incruste pas, même s’il reste présent dans l’eau. « Edya Calc’ préserve les équipements techniques de tout dépôt et incrustation de calcaire. En revanche, il faut comprendre que l’eau laisse des traces de calcaire, par exemple sur les parois de douche. Ce système présente une durée de vie d’environ quinze ans. »
Depuis 2018, Edya Calc’ est fabriqué en région grenobloise. Du DN10 au DN65, les produits conviennent au résidentiel individuel ou collectif. Le modèle le plus petit permet par exemple de protéger une chaudière pour la production d’eau chaude sanitaire. Edya Calc’ ne présente pas de sensibilité aux variations de dureté. Elle a été testée jusqu’à 50°.
« Nous travaillons directement avec un réseau d’installateurs, notamment en Auvergne-Rhône-Alpes, mais nous sommes ouverts à toutes les demandes ailleurs en France. Nous tenons à la relation directe avec les installateurs pour assurer les formations, le conseil et conserver un regard sur les projets dans le collectif. Et si nous ventons les capacités du produit, nous n’hésitons pas à annoncer clairement ses limites ! »

FP79 Dossier JUDOJudo : des adoucisseurs autonomes et porteurs de services
Le fabricant allemand est aujourd’hui distribué dans 50 pays, et en France depuis trente ans. De la hauteur de ses 86 ans d’expérience, Judo a été précurseur de technologies de filtration, du dosage fin... et détient plus d’une centaine de brevets.
Grâce à la technologie Duplex, Judo a conçu un des seuls appareils muraux du marché (i-soft TGA 2-4 et Quicksoft-P). Ses appareils représentent 40 % des ventes de Judo. « Ces appareils s’adaptent à tous les besoins domestiques, de 50 à 300 m3/an pour une dureté de l’eau de 20° à 40°. L’appareil travaille plus ou moins et s’adapte aux consommations d’eau, sans rupture d’eau douce », explique Hervé Dudenhoeffer, directeur général des filiales France et Benelux.
Judo s’apprête à lancer cet été le très haut de gamme i-soft Pro, dont le prototype a été dévoilé sur le salon ISH il y a deux ans. « Il permettra d’alimenter jusqu’à quatre ou cinq salles de bains, soit l’équivalent d’une petite copropriété de trois logements ou une grosse villa. I-soft Pro pourra assurer jusqu’à un débit de 4,3 m3/h ! » Et ce n’est pas tout, car cet adoucisseur embarquera un détecteur de micro-fuites d’eau sur le réseau. « Nous sommes en mesure de détecter jusqu’à un goutte-à-goutte sur un robinet ! » En option, une sonde de sol pourra être ajoutée. Cet appareil dispose d’une rampe de LED frontale pour indiquer le niveau de sel et le statut de l’appareil. Communicant, notamment avec Amazon Alexa, i-soft Pro se connecte en Wi-Fi de façon filaire à la box locale. Avec l’application JU-Control, l’utilisateur peut faire varier la dureté de l’eau à distance selon les besoins... (par exemple pour arroser son jardin avec de l’eau non traitée) ou encore créer différentes scènes d’eau instantanément ou à programmer dans le temps.
« Notre technologie i-soft existe depuis 2009 et permet à l’adoucisseur de s’adapter automatiquement aux changements de qualité de l’eau, grâce à une mesure permanente en entrée. Il existe de plus en plus d’interconnexions des réseaux d’eau, ce qui induit des variations de qualité. Avec i-soft, nous évitons les sous-réglages ou les sur-réglages. »
Judo renforce actuellement ses équipes techniques et ses équipes commerciales. Depuis cette année, Judo a scindé la France en trois grandes régions avec pour objectif d’ouvrir une agence locale dans chaque région. Chaque agence sera un lieu de formation et de présentation, avec un banc test et une salle d’exposition.

FP79 Dossier SENTINELSentinel et Comap se complètent bien
Siégeant en Grande-Bretagne et présent en France depuis trente ans, Sentinel fait partie depuis un an du groupe néerlandais Aalberts. Sentinel côtoie à présent les marques Comap et flamco. « La reprise de Sentinel par le groupe Aalberts nous offre une belle opportunité d’élargir notre offre, précise François Houdret, directeur France de Sentinel. À présent, Sentinel intègre les produits de traitement de l’eau sanitaire Comap à son catalogue, et cela presque sans aucun doublon ! »
Sentinel continue de proposer Sumo, sa solution d’adoucisseurs haute de gamme ultra-compacts et sans source d’énergie, sur la base d’une technologie avec de la résine fine mèche. En complément, l’offre Comap apporte l’adoucisseur traditionnel Softeo et sa solution Bibloc permettant de dissocier le bac de la bonbonne de résine. Ceci offre une plus grande capacité de traitement.
Comap répond aussi aux besoins semi-industriels, lorsque le process a besoin d’une eau sans calcaire. Et pour le collectif, « Comap répond également présent et nous avons dans ce domaine l’ambition de développer des produits innovants ! »
Concernant le secteur résidentiel individuel, Comap propose une solution 5 en 1 baptisé Komeo, à installer à l’entrée du réseau. Komeo détartre et purifie l’eau avec un traitement par champ magnétique permettant de rendre le calcaire moins incrustant. Un préfiltre, un double filtre d’ultrafiltration et un traitement UV complètent le système confiné dans un boîtier unique. En alternative à cette offre s’ajoute Aquatis, un système de filtre à placer sous l’évier avant le point de puisage. « Les besoins en matière d’ultrafiltration se développent actuellement. Nous avons dans ce domaine un véritable rôle à jouer afin que le marché soit géré par les professionnels de l’eau. »
Comap dispose aussi de solutions combinées pour les eaux de récupération, par exemple avec Bio Rain pour les eaux de pluie ou les eaux de puits.
Autre technologie proposée : l’anti-tartre magnétique pour petits ou grands débits. « Pour les cas où cette technologie ne convient pas, notamment lorsque le Th est supérieur à 35, il faut savoir en exprimer les limites. Il y a là un important travail de formation à mener... », ajoute François Houdret.

FP79 Dossier TALASSA BeSoftTalassa souhaite étendre son offre
Créé en 2008, Talassa assemble ses adoucisseurs en France. Un réseau de 35 stations techniques assure la mise en service et la maintenance des produits. Les solutions Talassa permettent de traiter les eaux de process, de forage, de puits et aussi de fournir une eau de boisson de haute qualité.
« Nous restons concentrés sur la distribution professionnelle. Notre enjeu actuel est d'accompagner nos partenaires du négoce afin qu’ils élargissent leur discours à l’ensemble de notre offre, explique Jean-Christophe Meynand, gérant de Talassa. Cela passe par la connaissance des problématiques de l’eau. Et en cela, nous apportons une vraie valeur ajoutée avec nos huit commerciaux de terrain et trois commerciaux sédentaires, ainsi que nos deux responsables de la prescription. »
Talassa souhaite par ailleurs développer sa gamme de solutions de traitement eau pour les collectivités et l’industrie : « Nous voulons développer notre technicité et monter en gamme. Pour cela, nous renforçons la formation de nos stations techniques, nous disposons en interne d’un technicien référent technique et nous avons recruté un ingénieur spécialiste de ses problématiques. »
Du côté des nouveautés, Talassa propose une gamme de solutions de filtration répondant à la nouvelle directive européenne sur l’eau, avec des composants parfaitement tracés et fabriqués en Europe. Les consommables font à présent place à des filtres à nettoyage manuel, semi-automatiques ou automatiques. Lancée en mars 2022, la gamme Ino couvre les diamètres d'un demi-pouce à trois pouces.
« Les démarches QSE et RSEE sont un projet d’entreprise qui donne du sens à nos actions. Dans cette dynamique, notre adoucisseur connecté Be Soft évoluera à terme en incluant des composants plus écologiques et réduisant encore les consommations d’eau et d’énergie ! »

Michel Laurent


Sociétés citées (Liens Web)

AQUABION
AYOR
MERKUR
BWT
ECOWATER
EDYA
JUDO
SENTINEL
COMAP
AALBERTS
FLAMCO
TALASSA

 

 

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